Méditer, pourquoi ?

Depuis 2010 je pratique au quotidien la méditation de pleine conscience, ou mindfulness.

J’y ai trouvé ce que d’autres sagesses ne m’avaient pas donné : un chemin basé sur une expérience (et non des textes) vers un savoir-être ; une capacité à déceler une sagesse dans n’importe quelle situation du quotidien, quelle qu’elle soit ; une pratique qui allie douceur et puissance.

(développer ces trois points ; 3 paragraphes ?)

Après quelques retraites en silence de plusieurs jours qui m’ont rechargé comme peu de prises électriques savent le faire, j’ai commencé à voir la vie autrement. Rien n’avait vraiment changé. Mais tout commençait à être différent.

À chaque fois que je m’asseyais pour méditer la vie reprenait la saveur dont je me souvenais depuis l’enfance, mais que l’agitation, l’accumulation de connaissances ou les voyages hors du commun ne parvenaient pas à me faire retrouver.

La vie (re)devenait poétique.

Je prenais toujours des trains pour Genève, je passais toujours des jours assis dans des salles de montage ou à courir le pays avec une caméra. On m’aurait filmé qu’on n’aurait pas vu la différence entre « avant » et « après ». La caméra y aurait été aveugle, elle ne capte pas ce genre de choses.

Ce qu’on aurait pu percevoir, c’était peut-être un sourire un peu plus détendu, une agitation moins vive, une réactivité moins éruptive (mon Dieu, quand je repense à l’enfant que j’étais…), une manière de parler des choses moins en termes de problèmes qu’en termes d’opportunités.

La pratique de la méditation – ultra simple dans ses fondements : posez vos fesses sur ce coussin et « tout ce que vous avez besoin de savoir apparaîtra ici » – m’a reconnecté au réel d’une si belle manière que j’ai eu envie de partager ces fruits autour de moi.

Après m’être formé comme instructeur auprès de Martin Aylward et Mark Coleman je continue aujourd’hui à participer à des retraites en silence (mon esprit radote toujours autant, mais je suis un peu plus pote avec lui depuis tout ça) et je propose des sessions de formation à Lausanne et environs pour contribuer à multiplier les fruits que j’ai moi-même reçus.