Je m’appelle Jean-Denis Borel.
Je suis réalisateur de films et instructeur de méditation.

Depuis le début des années 2000 je réalise des films pour des organisations qui s’engagent pour le bien commun.

Quand on parle de bien commun on pense généralement aux conditions matérielles qui permettent à une société de s’épanouir : le soin à l’environnement, la préservation des ressources naturelles ou l’amélioration des rapports sociaux. C’est juste. Mais ce n’est pas tout.

Je crois qu’un engagement en faveur du bien commun doit aussi prendre en compte la vie intérieure : vouloir améliorer la vie sociale en renonçant à l’introspection me semble une illusion. Si je ne fais pas connaissance avec mes habitudes mentales, mes biais cognitifs et mes automatismes de pensée pour les apprivoiser, je cours le risque de ne faire que m’agiter, et de tourner en rond.

Fort de cette conviction, en 2010 je me suis engagé dans une pratique de la méditation de pleine conscience. D’abord parce que je voulais trouver du calme, une direction claire, et une forme de clairvoyance pour moi-même. Mais grâce à cette pratique j’aspirais aussi à trouver une façon d’agir dans le monde sans m’essouffler.

Alors je me suis assis, pour tenter d’y voir plus clair.

Année après année cette pratique m’a peu à peu rendu la vie plus savoureuse. Aujourd’hui je dis volontiers que pour moi la pratique de la pleine conscience ressemble à celle du sel dans mon assiette : elle ne change pas la nature des ingrédients qui composent le plat, mais elle en relève le goût.

Cette saveur, j’ai souhaité la partager. Un bon repas, c’est encore meilleur quand vous êtes en bonne compagnie. Entre 2023 et 2024 je me suis donc formé comme instructeur de méditation de pleine conscience, pour acquérir des outils et proposer à d’autres d’emprunter cette voie.

Aujourd’hui mes activités de réalisateur de films et d’instructeur de méditation s’enrichissent l’une l’autre. Quand je fais un film j’y apporte une nouvelle qualité de présence et d’écoute. Lorsque j’enseigne la méditation, je mets en avant la manière dont sa pratique peut être mise au service du bien commun.